Lorenzo Cogo

Il est un enfant de l'art, puisque son père tient une trattoria, le Bistrot à Marano Vicentino et, comme un enfant de l'art, il a grandi parmi les fourneaux, les odeurs et les goûts d'une cuisine traditionnelle. Ses règles de base sont : une connaissance extrême du produit et l'application des bonnes techniques en cuisine pour exprimer au mieux le résultat final. Lorenzo commence à travailler avec les plus grands noms de la restauration australienne : Marque Restaurant du célèbre Mark Best, Tetsuya's et Quay, tous à Sydney, pour revenir à la vieille Europe, à Londres, au Fat Duck de Heston Blumenthal.

Il s'agit d'une cuisine "instinctive", qui va au-delà des émotions, vers une expérience profonde et sensorielle, où la tradition gastronomique et culturelle du territoire rencontre constamment la recherche et l'expérimentation. Au dîner, sa menue dégustation se veut un parcours où l'on peut se laisser aller à une expérience multisensorielle, minimale et essentielle, où la cuisine de Lorenzo est contaminée par l'expérience et se confond avec l'expérimentation et la qualité.

Dario et moi avons commencé une belle histoire faite d'amitié et d'estime mutuelle depuis notre rencontre le 19 juillet 2011, jour de mon anniversaire : à cette occasion, il m'a offert un exemplaire de son livre " Mille et un panettone " avec une dédicace presque prophétique : " Une petite pensée à un grand guerrier du goût : aujourd'hui j'ai 25 ans et bientôt les étoiles sortiront ". Ce n'est pas un hasard si, quelques mois plus tard, j'ai obtenu une étoile au Michelin. Dario et moi avons travaillé ensemble pour créer certains plats, partagé des idées et des projets, mais pour moi le panettone c'est Noël, donc mon interprétation est liée à la saison hivernale.